
Les Députés et Senateurs reprennent le chemin de l’Emicycle du palais du peuple ce lundi 15 septembre 2025, apres 3 mois de vacances parlementaires.
Une rentrée parlementaire qui s’annonce déjà tres agitée et époustouflante, au regard des initiatives visant la destitution du bureau de l’assemblée nationale, mais egalement celui du Senat. À ce jour, plusieurs sources annoncent que 236 députés nationaux ont déjà apposé leurs signatures sur la petition qui vise le depart du bureau de l’assemblée nationale. Au Sénat egalement, plusieurs senateurs auraient déjà signés la pétition visant la d’échéance du bureau Sama.
Dans les états majors des partis politiques de l’Union sacrée de la Nation ” USN”, dont l’initiative est partie, c’est l’incompréhension car, ceux qui en veulent à Kamerhe et Sama sont membres de la plate-forme politique du Chef de l’Etat Felix Tshisekedi ( USN) dont fait partie, les deux Presidents des deux chambres du parlement.
Pour certains membres du parti politique du Président de l’Assemblée Nationale UNC Vital Kamerhe, cette initiative est l’oeuvre de l’UDPS.
Ils appuient leurs argumentaires par le fait que cette initiative vient d’un député nationale de l’UDPS, ancien membre de l’UNC, Crispin Mbindule.
L’autre raison évoquée par ces membres de l’UNC qui evoque une trahison du parti présidentiel, c’est le fait que le Secretaire Général et President intérimaire de l’UDPS Augustin Kabuya personnellement ai reçu il y’a quelques jours les petitionaires afin de soutenir leur initiative, avec des images diffusées avec pompe à travers les medias laucaux dont la RTNC.
Si à l’UNC on pense que l’UDPS et sa mosaïque seraient derrière cette demarche, le Secrétaire Général et Président interimaire de l’UDPS Augustin Kabuya lui denonce la manipulation de l’opinion, pour discrediter le parti du President Tshisekedi, autorité de reference de l’USN. Pour lui, on attribue à tors son parti dans cette initiative. L’UDPS et ses mosaïques selon lui ne compte que 152 députés, alors que la pétition a deja récolté plus de 230 signatures, comme pour dire que l’UDPS n’y est pour rien, a t-il reconnu devant des centaines des militants reunis au siege de son parti.
Pendant ce temps, la population qui observe est plongée dans la confusion, alors que le pays traverse une periode difficile qui necessite la cohesion des institutions.
Pour l’heure, plusieurs analystes voient d’un mauvais oeil cette démarche, jusqu’à pointer de doigts la responsabilité du president Tshisekedi, tout en evoquant l’autoflagelation de l’union.
À 24h de la reprise des activités au parlement, la tension monte dans les états majors des societaires de l’union sacrée de la nation, cest qui augure aune rentrée parlementaire à haut risque.
Serge Makoro