
L’atterrissage mouvementé du vol présidentiel à l’aéroport international de N’djili a suscité une vive émotion dans l’opinion publique. Si certains ont rapidement pointé du doigt la Régie des Voies Aériennes (RVA), l’incident révèle surtout la capacité du système aéronautique congolais à gérer les imprévus avec efficacité.
L’analyste politico-sécuritaire Timothée Lenoir Efika appelle à la retenue face aux critiques. « La suspension du Commandant de l’aéroport relève d’une mesure administrative préventive, conformément à l’article 32 de la Convention collective. Il ne s’agit en aucun cas d’une sanction disciplinaire », précise-t-il.
Sur le plan technique, les dispositifs de secours mis en place par la RVA ont démontré leur fiabilité. Grâce à un balisage portatif de dernière génération et à des systèmes de relais performants ( générateurs, onduleurs et batteries de secours), l’atterrissage du vol présidentiel s’est déroulé sans incident majeur.
« Dans le domaine de l’aviation, les imprévus sont inévitables. Ce qui importe, c’est la capacité de réaction face à ces situations », rappelle Timothée Lenoir.
Loin d’être un signe de défaillance, cet épisode souligne la résilience et les progrès continus du secteur aéronautique congolais. Dans un domaine aussi stratégique pour l’image et la souveraineté du pays, la gestion de cet incident témoigne d’une modernisation en marche.
Serge Makoro