
Le Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies, Bruno Lemarquis, a échangé ce jeudi 9 octobre 2025 à kinshasa, avec la Ministre de l’Environnement, Développement Durable et Nouvelle Economie du climat, Marie Nyange Ndambo. Les échanges ont tourné autour des mécanismes mis en place par l’actuelle patronne de l’environnement, dans le cadre de la concervation des ressources naturelles en RDC.
Accompagné de Georges Neba Akwah du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), Bruno Lemarquis a salué l’engagement de la ministre et a loué l’attention particulière que la ministre Rd-congolaise de l’Environnement accorde à la conservation des ressources naturelles, avant de réaffirmer le soutien du système des Nations Unies à travers un partenariat renforcé à la veille de la COP30 prévue à Belém, au Brésil.
Lors de cette rencontre, la Marie Nyange Ndambo a présenté sa vision stratégique pour le secteur de l’environnement, tout en insistant sur le rôle central que joue la RDC dans la préservation de la biodiversité mondiale et la lutte contre le changement climatique. En tant que pays solution, la RDC détient des ressources naturelles majeures, notamment forestières, qui nécessitent une gestion durable et équitable de l’économie du climat.

La Ministre de l’environnement a également insisté sur la nécessité de veiller à ce que les efforts de conservation profitent directement aux populations locales, en particulier les communautés autochtones qui vivent au cœur des écosystèmes protégés. Elle a par ailleurs plaidé pour une approche inclusive et équitable, afin que ces populations soient actrices et bénéficiaires de la transition écologique”.
Concernant la COP30, Bruno Lemarquis a indiqué que la RDC doit continuer à jouer un rôle central sur la scène internationale, aux côtés d’autres pays comme le Brésil, dans la défense des intérêts climatiques mondiaux”.
Les Nations unies travaillent toujours aux côtés de la RDC dans le secteur environnemental à travers la MONUSCO notamment par la formation de la société civile, le financement de projets environnementaux conjoints avec des ONG, et la gestion des déchets dans ses propres installations pour préserver un environnement sain, tout en œuvrant au développement durable en collaboration avec les autorités.
Serge Makoro